GROS COUAC lors d’un discours de Macron au Brésil
Un incident embarrassant a éclaté lors de l’ouverture de la COP 30 au Brésil, où Emmanuel Macron s’est retrouvé en pleine confusion sur scène. Mercredi 5 novembre, le président français a été accueilli à Salvador de Bahia, mais un problème de traduction a rapidement plongé son discours dans le chaos.
Les tensions étaient palpables alors que Macron, entouré de dignitaires, tentait de s’exprimer sans le soutien de traducteurs adéquats. “Est-ce que nous avons la traduction ? Oui, il faut qu’il ait traduction”, a-t-il lancé, visiblement déconcerté par le manque d’interprètes disponibles. Les représentants présents ont levé la main, mais peu étaient en mesure de fournir une traduction efficace, créant un moment de solitude inattendu pour le chef d’État.

Cette situation est d’autant plus explosive qu’elle se déroule dans un contexte déjà tendu, marqué par des critiques sur le coût exorbitant de l’hébergement pour la conférence, qui se tient aux portes de la forêt amazonienne. Le président brésilien Lula avait même ironisé sur le fait de devoir dormir à la belle étoile, tout en logeant sur un bateau qui consomme 135 litres de diesel par heure. Une ironie qui n’a pas échappé aux observateurs, alors que le monde entier se penche sur la question du changement climatique.
Macron, qui a pris un moment pour saluer la foule à son arrivée, a rapidement été confronté à une réalité bien moins glorieuse sur scène. “Mieux vaut qu’on l’entende pas parler le Manu”, a plaisanté un observateur, soulignant que chaque intervention du président français est souvent marquée par des controverses.
Alors que la COP 30 s’ouvre sur des promesses de lutte contre le changement climatique, cet incident souligne les défis de la diplomatie internationale et les attentes placées sur les dirigeants mondiaux. Le monde attend des actions concrètes, mais ce couac pourrait bien entacher le début de la conférence. Les yeux sont désormais rivés sur Macron et sa capacité à surmonter cet obstacle embarrassant.
