Mort d’Émile : “Mon fils mérite que son nom soit lavé”… soupçonné au début de l’affaire par le voisinage, ce jeune agriculteur toujours bouleversé

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Mort d’Émile : “Mon fils mérite que son nom soit lavé”… soupçonné au début de l’affaire par le voisinage, ce jeune agriculteur toujours bouleversé

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l’essentiel Soupçonné dans les premiers temps de l’enquête par le voisinage, un jeune agriculteur du Haut-Vernet est défendu par sa mère. Plusieurs mois après, le jeune homme est toujours bouleversé par l’affaire.

Depuis la découverte des restes du petit Émile, disparu en juillet 2023 à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l’enquête connaît un regain d’intensité. Dans ce climat tendu et encore empreint de mystère, la mère d’un jeune agriculteur de la région, brièvement soupçonné dans les premiers temps de l’affaire, a tenu à s’exprimer publiquement pour défendre son fils.

“Mon fils ne pouvait pas être impliqué dans une histoire pareille”, a-t-elle déclaré. Interrogé à plusieurs reprises par les enquêteurs au tout début des investigations, le jeune homme, agriculteur et habitant du hameau, s’était retrouvé au cœur des spéculations locales. “Tout le monde regardait de travers, on sentait les regards, les jugements, alors qu’il n’y avait aucune preuve, rien”, raconte sa mère.

Pas de garde à vue du jeune agriculteur

Elle raconte comment les soupçons, bien que le jeune homme n’a jamais été placé en garde à vue, ont pesé lourd sur le moral de son fils et de leur famille. Elle décrit un garçon “solide”, mais très affecté par les rumeurs dans le village. “Il est resté digne, mais ça l’a détruit intérieurement. C’est un garçon discret, travailleur, il a toujours aimé ce village. Il ne comprend pas comment il a pu être ciblé.”

Alors que l’enquête reste ouverte et que les analyses sur les ossements retrouvés se poursuivent, elle espère que la justice pourra avancer sereinement. “On veut que la vérité sorte, que l’on sache ce qui est arrivé à ce petit, mais sans accuser des innocents. Mon fils mérite que son nom soit lavé.”

L’enquête à l’arrêt

Pour rappel, le jeudi 27 mars, le grand-père du petit Émile, Philippe Vedovini, ainsi que d’autres membres de la famille, ont été relâchés après 48 heures de garde à vue. Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, évoque la possibilité d’une “intervention d’un tiers” dans la disparition et la mort de l’enfant. Il précise que la piste d’une implication d’un ou plusieurs membres de la famille “n’est pas écartée”.